@g.photographie.lille

Je suis Visuéliste Social, né en 1977 à Lille, d’une mère femme de service et d’un père ouvrier communal. J’ai une sorte de double vie : éducateur spécialisé de profession, et passionné de peinture. 
 
J’ai envie de partager avec vous mon histoire, celle de LA BOOGY INDUSTRIE, certainement une de mes plus belles aventures…
 
Sans vous elle n’existerait pas, avec vous elle est fabuleuse depuis un peu plus de 23 ans.
 
Ma passion pour le dessin depuis ma petite enfance, je la dois en particulier à ma mère.
Cette femme au foyer de condition modeste accompagnait nos après-midis de dessins et de peintures.
Tout était prétexte à la création artistique, une simple pochette d’album de musique/de bandes dessinées et voilà que sous sa bienveillance je la reproduisais haute en couleurs.

 

C’est donc à partir de ce moment-là que le dessin prit une place majeure dans ma vie. Gagner à deux reprises les concours de dessins municipaux/locaux ou être chargé par ma prof de CE2- avec qui les débuts étaient tumultueux- de dessiner les illustrations de ses préparation sont des petits évènements marquants qui ont jalonné mes débuts en tant que dessinateur. 
 
Cette enfance heureuse aurait du me mettre à l’abri des aléas malheureux de la vie et me préserver de la dépression qui en suivit. 
Mais il en fût tout autrement. Un voyage humanitaire au Togo, ma première expérience de voyage, s’est transformé en un véritable calvaire mais qui fut cependant un moteur essentiel à la poursuite de ma carrière dans le dessin. 
Ce que je veux retenir aujourd’hui est que mon amour pour le dessin a été ce fabuleux compagnon de voyage sans lequel aujourd’hui je serai un homme différent mais surtout qui m’a sauvé d’un tout autre destin.

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L’Art a été cette arme d’amour redoutable contre ces épreuves dont peu à peu je me suis relevé. Les dessins et les peintures s’enchainaient pour mieux chasser mes idées noires. Ma chambre, cet atelier improvisé fût le lieu de ma rédemption. Mes tableaux sortis de mon imagination m’offraient un bonheur qui m’éloignait progressivement de ma solitude pour permettre d’aller à la rencontre des autres, un véritable miracle.   

Paradoxalement, c’est pour financer ma psychothérapie que j’ai commencé à exposer mes premières œuvres, œuvres peintes sur les planches de bois que mon père utilisait comme menuisier.  Je commençais à vendre mes premières toiles pour rencontrer un succès d’estime au départ puis une vraie reconnaissance professionnelle.

Fort de ces succès et sous les encouragements d’amis toujours plus nombreux, à mes 25 ans est née LA BOOGY INDUSTRIE.
 
L’accomplissement suprême d’un parcours grâce à l’art et grâce à vous.
Alors me direz-vous, pourquoi le terme « BOOGY » ?
Depuis ma plus tendre enfance, je suis influencé par la culture urbaine et le hip hop.
Ce BOOGY Boy, figure récurrente de mes peintures, est ce garçon disco avec sa touffe caractéristique de cheveux à la funky. 
 
Faute d’avoir cette nature capillaire, je la représente sous les traits de mon BOOGY Boy, ce complice dont je ne me sépare plus et qui vous tend la main. 
 
Fermez les yeux …allez faites comme moi … Jouez le jeu et imaginez-vous plongés dans cette fièvre du samedi soir des clubs américains des années 70, à tournoyer, ivres de bonheur sur les pistes de danse enflammées en costumes à paillettes.
 
Et vous voilà au cœur de l’âme de LA BOOGY INDUSTRIE en totale Boogyattitude, qui se définit en deux  mots puissants: LE POSITIVISME ET LA COOL ATTITUDE. 

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LA BOOGY INDUSTRIE, c’est aussi des rencontres fortes, des amitiés éternelles, des échanges fraternels au delà des frontières et des différents milieux sociaux. 
 
Que de belles BOOGY rencontres, de simples anonymes aux célèbres DJ DADDY K, DJ Belge ou les acteurs Médi Sadoun,Frank Delaye et Séverine FERRER. 
La liste est longue mais je retiens ces visages souriants et enthousiastes devant mes tableaux.
 
Pour garder mon inspiration, je me suis attaché à pratiquer de nombreux métiers qui me permettent d’être en prise totale avec la réalité et qui ont influencé mon art: professeur des écoles, aide éducateur et éducateur spécialisé que je pratique actuellement.
 
Aujourd’hui, LA BOOGY INDUSTRIE ce sont des dizaines d’expositions, de nombreuses commandes avec des demandes personnalisées dans une majorité de cas.
 
Ma petite touche personnelle? LA BOOGY INDUSTRIE respecte la nature et les citoyens du monde. Je travaille sur du bois recyclé, sur des supports divers et variés dans une optique de deuxième vie à ces matériaux. Recycler ces objets qui ont déjà un vécu, c’est pour moi également un moyen de conserver l’identité de l’objet, sa véritable histoire. 
C’est donc très rare que j’achète une toile pour la peindre. Pour tout vous avouer, j’aimerais bien dessiner sur les capots de coffre de coccinelle ou sur les portes de frigo vintage ! 
 
Voilà mon aventure, notre aventure… Car n’oubliez pas, c’est vous qui faites LA BOOGY INDUSTRIE.

Écrit par Shirel GUEDJ